>> Catalogue littéraire

 

16,50
192 pages
ISBN 978-2-910686-64-2




 

 

Comme un écho errant
· Jean Meckert

Un jour de janvier 1975, Jean Meckert est allongé sur un lit de La Pitié-Salpêtrière. Il a été trouvé inanimé dans une rue de Belleville. Sorti des épreuves de l’hospitalisation qui n’effacent pas les séquelles de deux heures de coma, il veut comprendre ce qui le laisse ainsi anéanti. Commence alors une lente enquête et une profonde méditation sur son passé, puis naît peu à peu l’idée d’un roman dont le narrateur serait un écrivain devenu amnésique. Aban­donnant ses habituels personnages de série noire, le romancier choisit de faire de l’enfant qu’il fut, et que la mémoire a gardé intact alors que le souvenir des événements récents a disparu, le protagoniste de son prochain ouvrage.
La mort de la mère puis celle de la sœur de Jean Meckert vont brutalement rendre l’écriture de l’œuvre plus impérative encore, ces deux êtres disparus devenant les figures centrales de l’entreprise romanesque. La fiction se mêle alors intimement aux réalités saillantes de son existence, Jean Meckert faisant de sa biographie l’essence même de Comme un écho errant.
Adressé en 1986 aux Éditions Gallimard, l’ouvrage est chaleureusement accueilli par Roger Grenier, mais refusé par les autres lecteurs qui reprochent à Meckert de n’avoir pas choisi entre la biographie documentée et le roman psychologique.
Terminé moins d’une dizaine d’années avant la mort de l’auteur, ce roman est resté inédit jusqu’à ce jour.


Auteur d’une œuvre romanesque importante aux Éditions Gallimard, avec Les Coups (1941), L’Homme au marteau (1943), La Lucarne (1945), Nous avons les mains rouges (1947), La Ville de plomb (1949), Je suis un monstre (1952), Nous sommes tous des assassins (1952), Jean Meckert (1910-1995) est également l’une des figures majeures du roman noir français. Sous le pseudonyme de Jean Amila, il marque profondément de son empreinte les premières décennies de la célèbre « Série Noire », avec plus d’une vingtaine de romans, parmi lesquels : Y’a pas de bon Dieu ! (1950), La Bonne tisane (1955), Les Loups dans la bergerie (1959), La Lune d’Omaha (1964), Le Boucher des Hurlus (1982), Au balcon d’Hiroshima (1985).


 

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