>> Catalogue Temps Noir

 


 

 

Notes noires
par Jean-Marc Laherrère

 

Temps Noir n°13

 

Argentine
· Ernesto Mallo
· Carlos Salem

Espagne
· Alicia Gi
ménez Bartlett

États-Unis
· Phillip Baker

· James Grady
· Craig Johnson
· Dennis Le
hane
· Jack O'Connell
· George Pelecanos
· Ron Rash
· Jess Walter
· Don Winslow

France
· Joseph Bialot
· Antoine Chainas
·
Jeanne Desaubry
·
DOA
·
Fabienne Ferrère
·
Hervé Le Corre
·
Jérôme Leroy
·
Margot D. Marguerite
·
Jean-Paul Nozière
·
Christian Roux
·
Sébastien Rutés
·
Barouk Salamé
·
Benoît Séverac
·
Colin Thibert
·
Antonin Varenne

 

Grande-Bretagne
·
John Harvey
·
Mike Hodges
·
Russell James

Irlande
·
Ken Bruen
·
Adrian McKinty
·
Sam Millar

Islande
·
Arnaldur Indridason

Italie
·
Andrea Camilleri
·
Gianrico Carofiglio
·
Piero Colaprico
·
Alessandro Perissinotto

Mexique
·
Gabriel Trujillo Muñoz
·
Juan Hernandez Luna

Pologne
·
Marek Krajewski

Suède
·
Leif GW Persson

Thaïlande
·
John Burdett

Alessandro Perissinotto
Une petite histoire sordide
(Una piccola storia ignobile, 2006), Gallimard « Série Noire » (2009).
Traduit de l’italien
par Patrick Vighetti.

Rien ne destinait cette psychologue de quarante ans à se retrouver une nuit d’hiver en train de déterrer un cadavre dans un bois fréquenté par les prostituées. C’est pourtant bien ce qu’elle fait, la peur au ventre. Tout a commencé quelques jours plus tôt, quand une riche milanaise l’a contactée pour qu’elle l’aide à reconstituer les derniers mois de la vie de sa demi-sœur qui, depuis longtemps tenue à distance de sa famille, a récemment été tuée par un chauffard. Pourquoi le corps a été déterré peu après, laissant le cercueil vide ? Qu’est-il devenu ? C’est ce que devra découvrir, contre un joli chèque, cette psychologue au chômage qui doit aussi prendre garde qu’un scandale n’éclabousse une famille de la haute bourgeoisie…
Habilement construit, le nouveau roman d’Alessandro Perissinotto met en scène une héroïne attachante embarquée dans une intrigue qui cache quelques surprises. L’auteur, au style sans fioritures, brosse l’univers des prostitués ou de gens un peu paumés et celui, arrogant et méprisant, des riches où règne la vulgarité de la réussite sociale. Ces qualités ne suffisent cependant pas à effacer les longueurs et le manque de rythme dont souffre la narration.